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VISITE AU PAPILIORAMA Samedi 11 mars 2023. Sortie du CFRL à Morat et ensuite au Papiliorama  près de Kerzers (FR). Pour les personnes comme moi qui ont de la peine avec les langues, Kerzers et Chiètres, c’est la même chose, le premier est en allemand et le deuxième en français, mais c’est le même bled. Pour celles et ceux qui parleraient

allemand, voici un petit résumé. « Im Schmetterlings-Dom Papiliorama fliegen über 1 000 exotische Schmetterlinge in einem üppigen Tropengarten frei um die Besucher herum. Das Nocturama ist eine weltweit einzigartige Ausstellung: das lichtdurchlässige Dach des Doms filtert das natürliche Tageslicht und schafft im Innern eine Vollmondnacht-Stimmung. Entlang den Pfaden entdecken Sie Faultiere, baumbewohnende Greifstachler, Nachtaffen, Gürteltiere und viele andere Tiere. Der Tropendom Jungle Trek ist eine authentische Kopie des Schutzgebietes in Belize und bietet den Besuchern eine spannende Wanderung durch den Tropenwald. Im Aussenbereich ist die einheimische Natur mit grossem Auenbereich zu bewundern. Vielfältige Natur- und Wasserspielplätze runden das Angebot ab. » 

Pour la suite, chacun se débrouille, revenons plutôt à notre escapade. Je pensais m’incruster auprès de Jacqueline et Didier pour le voyage, eh bin c’est raté, le premier a fait des siennes et la seconde a pris ce que le premier lui a généreusement donné. Résultat, tous les deux sont HS pour un moment. Ensuite, nouvel essai auprès de Jocelyne et encore un coup dans l’eau. Quand je lui téléphone, elle me répond avec une voix pratiquement disparue dans ses poumons en pannes, intoxiqués par un tout petit virus de rien du tout. Moi qui croyais que les petits ne mangeaient pas les grandes. Résultat, je vais voyager en solitaire. Juste avant de partir, vers les 8h, j’enclenche mon portable et reçois un SMS de Xavier m’indiquant que vu le temps à ne pas mettre un quidam dehors, la virée dans Morat est annulée et que le rendez-vous est à 11h15 au Papiliorama. Ça m’arrange, vu l’état de mes articulations à cause de la gym urbaine de hier, j’aurais plus de temps pour m’échauffer.

Au départ de Bioley, le temps était indécis, partagé entre une grosse ventilée, pleuvoir ou un plafond au raz des crocus. À Yverdon, c’était la pluie battante et je me demandais comment nous allions faire pour rentrer sec. À Morat, la neige blanchissait les bas-côtés de la route et je me disais que c’était une plaisanterie, mon thermomètre était certainement défectueux. À Kerzers, surprise, pas de temps ou alors,une petite bruine fraiche et des chemins à s’en mettre au-dessus des pneus. Faut être vraiment courageuse et courageux pour vouloir sortir ou alors bien aimer les copines et copains. 

11h05, pas un chat, je suis seul devant le P, bon, certes en avance, mais seul. Je corrige un peu, seul du groupe perdu parmi une foule de bipèdes constituée en grande partie de gamins bruyants. Voilà que je râle déjà, ça promet… 11h15, les grosses nuques sont là, Aude et Xavier avec leur beau sourire, je me sens soudain moins seul. Nous aurions dû être une quinzaine,  mais virus étant, nous devrions être, oui, mais, en moins, en plus,…bref, après le quart d’heure vaudois et la demi-heure bernoise, nous sommes plus d’une dizaine d’irréductibles à être présentes et présents.  

Moi qui suis plus ours que jamais, je frémis d’avance du bain de foule à venir. C’est même pire que je pensais, c’est noir de monde (sans jeu de mots), ça grouille de partout, je suis déjà un malheureux Caliméro, c’est trop injuste. Bon, courage, quand faut y aller, faut aller…

Ça commence bien, direction le restaurent, ah bon ! Nous allons commencer par manger ? Ça me va. Heureusement que quelqu’un est allé en expédition et que nous avons une table pour nous installer. D’ici que tout le monde soit installé, c’est presque les chaises musicales qui se déplacent ou s’empilent de plus en plus vite. Je fais mes levés assis je ne sais pas combien de fois, stop. Le resto est plein, c’est même bondé. Parait qu’il y a pire certains jours. Là, ça me suffit amplement. Nouvelle expédition, faire la queue pour un plateau, comprendre les informations et ne pas passer pour le blaireau de service qui ne comprend rien. Au passage prendre ce qui me semble comestible, me diriger vers la caisse, payer, louvoyer vers la table, poser mon plateau et respirer. Je suis content d’avoir sauvé ma pitance. J’ai eu souci de me faire bousculer par les mioches, prenant le resto pour un parcours de cross et d’éjecter mon repas parmi la foule. Faut reconnaitre, c’est copieux et bon. Je recommence mes levés assis, je vais finir par manger froid si cela continue. Ouf, chacune et chacun trouve sa place dans ce brouhahahaha. Content de nous retrouver, nous nous racontons nos aventures de ces derniers mois et faisons connaissance avec les nouvelles têtes. Après le ventre plein, nous allons faire le plein de nos yeux en visitant le premier lieu, les paillons.